Route Est

Cette route mène vers les monts Thetyr, Sadanzo et Fort Mitras.

Enfin nous avons quitté la montagne et nous retrouvons donc sur ce sentier vers Constantine

Nous n'aurons plus a nous soucier du froid a present, mais restez sur vos gardes, on est jamais trop prudent et les bandits pullulent

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La route est longue, et une averse torrentielle vient rapidement achever d'épuiser les voyageurs, déjà harassés par leur séjour en haute montagne. La route est peu fréquentée ; sous cette pluie les gens préfèrent se reposer dans une auberge de voyage ou se réfugier à l'abri d'un porche. Néanmoins, au bout de longues heures de routes, les remparts de Constantine se font voir au loin. Sur le coté gauche de la route, non loin, une tour de garde se dresse, quelques miliciens semblant s'affairer sur quelque tâche pénible à proximité. Vous pouvez également voir une file de voyageurs attendre quelque chose près de l'entrée du bâtiment fortifié.

Je m'en vais quérir de se qui se passe en interpellant l'un des badauds qui se presse devant la tour.

- Hola, que se passe-t-il donc ici ? Pourquoi tant de gens s'attroupent devant la tour ? Y'aurait il une exécution ?

- Que nenni, messire le nain. Nous faisons la queue pour réclamer une autorisation ; les portes de la cité sont fermées suite à une sombre histoire de contrebande et les commerçants doivent obligatoirement faire étape à cette tour pour obtenir les papiers nécessaires à l'entrée en ville.

[Si vous voulez une autorisation, suite des messages dans le post-it "Tour de Garde"]

De la contrebande ? Je n'en savais rien... On m'a seulement dit qu'il y avait eu des prisonniers mais au nom de quoi je l'ignore. En sauriez vous plus ? Cela n'ai pas bon pour les affaires. dis je en m'insérant dans la file.

[j'ai fait une demande d'autorisation]

[ J'effectue un jet de charisme pour l'amener à m'en dire plus]

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- A vrai dire, je n'en sais pas beaucoup. Ce sont des voyageurs qui quittaient la ville qui nous ont prévenu, alors que nous étions encore sur la route, à quelques lieues de la cité. Ils nous ont dit que la milice avait eu vent d'un réseau de contrebande dangereuse pour le commerce et la sécurité, et que le Préfet avait ordonné par décret la fermeture des portes. Les seuls personnes autorisées à pénétrer sont les marchands et les voyageurs domiciliés à Constantine. Je doute qu'ils fassent exception.

- Jamais entendu parler, désolé.

Je me dirige vers l'un des miliciens et lui demande s'il veut bien venir boire une bière avec moi à l'auberge du Cheval Blanc après son service.

Le milicien se tourne vers toi :

- Désolé, mais je suis de service, et...

Il est interrompu par un petit gradé au visage rouge :

- Oh, la ferme Enmar ! Moi j'boirais bien un coup, pour sûr. C'est toi qui paye, le nain !

Pas de problème, Enmar vous viendrez bien avec nous ? Connaissez vous une auberge tranquille non loin ? Il me tarde de m'envoyer quelques pintes de bonne cervoise dans l'estomac dis je en souriant.
Je lance un discret clin d'oeil à BulVaÎ et Vaast afin qu'ils nous suivent à distance jusqu'à l'auberge.

Enmar refuse de vous suivre. Après avoir rebroussé chemin sur une bonne lieue, vous atteignez une petite taverne de campagne que connait le sergent de milice. Il entre en poussant bruyamment la porte :

- Hola, bonjour la compagnie ! Servez-moi une bonne chope de bière bien fraiche !

Et il s'installe à une table en vous attendant.

Eh bien messire sergent, il est fort agréable de se retrouver dans un lieu civilisé et en bonne compagnie dis je en m'asseyant face à lui.

Cela fait des jours que nous voyageons mes amis et moi et nous sommes éreintés. On m'a dit que l'accès à la ville est interdit à tout les étrangers. Est-ce vrai ? Serait-ce cette affaire de contrebande qui rend méfiant le Préfet ? dis-je tranquillement en hélant l'aubergiste pour qu'il m'apporte de la cervoise.

[ Je veille à ce que la chope du sergent sois toujours rempli de la meilleure bière et la plus alcoolisé pendant toute la durée de la conversation]

Le milicien vide sa chope d'une traite et s'essuie la mousse au coin des lèvres.

- Ouaip. Des salopards de contrebandiers font passer des armes à l'intérieur de la cité, mais on sait pas trop comment 'ils s'y prennent. Le Préfet a fait fermer les portes, du coup à nous autres ça nous fait deux fois plus de boulot, et pas de prime. Enfin, parait que les collègues en ont capturé un, on devrait en tirer des informations. Moi je m'en fiche, de toutes façons j'ai ma permission dans quelques jours, je vais quitter ce trou et retourner passer du bon temps avec ma femme, à la capitale. T'as une femme toi, le nain ?

Naakim sourit l'espace d'un instant, les yeux un peu hagard,. L'espace d'un instant, son esprit n'était non plus dans cette auberge miteuse et pleine de crasse mais au sein du foyer qu'il imaginait impatiemment. Sa femme brasserait la bière et son marmot combattrait à la hache contre le mannequin dans la grange. Lui-même fumerait sa pipe devant le coin de sa porte, le chien léchant ses pieds agréablement.

Oui, mais elle est bien loin d'ici et c'est bien pour cela que je suis bien content de boire une bière en votre compagnie ! dit-il souriant malicieusement en lui servant une chope à nouveau. Le regard au loin avait disparu, il n'était pour le moment qu'un nain comme les autres: grand buveur et bourru tel que se l'imaginent ce pitoyable sergent véreux.

La femelle n'aime point l'odeur de vinasse lorsqu'on rentre dans sa couche. C'est bien pour cela que je suis ici avec vous , la bougresse m'en a déja fait voir vous savez ! Mais je l'ai dressée maintenant et elle obéit s'exclama le nain en riant.

D'ailleurs c'est bien une femelle, a ce qu'on m'a dit, que vos collègues ont capturé ? Une de ces raclures de faubourg qui traînent, bien du genre à faire de la contrebande ou putasser dans les rues au choix.

- "Pour sûr ! La donzelle a du s'en prendre des coups d'estoc avant d'intégrer leurs rangs, à ces gaillards. C'est bien une femelle, et une elfe qui plus est. J'ai voulu aller la voir, dans sa cellule sous la milice, mais elle ne s'y trouvait pas... Ce qui est bien dommage, ma foi, elle aurait au moins fait un heureux."

Le milicien trempe ses lèvres dans sa nouvelle chope de bière et avale quelques gorgées.

Bah elle a surement du être interrogée par le Préfet, ou mieux être exécutée sur la place de grève. Voila qui serait une juste mort, peut être encore trop belle pour cette racaille elfe dit Naakim d'un ton sec.

N'est-ce pas messire sergent ? conclua Naakim d'un air entendu, terminant cul-sec sa chope comme si ce fut de l'eau.

[Et les autres PFiens là ils font quoi, ils sont debout à coté de la table à vous regarder boire de la bière ? Postez bande d'animals, vous m'énervez]

Vaast resté en retrait durant la conversation s’adresse a Naakim, toutefois assez fort pour que le sergent puisse l’entendre.

-Qu’allons nous faire maintenant Naakim, la ville est fermée, je crains que nous ne puissions arriver a temps au chevet de votre parent, a moins qu’une âme charitable ne daigne nous aider a penetrer dans la ville.

S’adressant au sergent.

-Voyez vous un proche parent de naakim est mourant et nous devons nous rendre a son chevet, ne connaitriez vous pas quelqu’un qui pourrait nous aider ? Nous serions près a payer le prix du service rendu.

(jet d’eloquence ?)

- "Bah, écoute le nain, moi chuis pas affecté à la prison normalement. Mais bon je connais les gars là-bas, sont bien braves, ils me laissent visiter les prisonnières de temps à autres quand il y en a des mignonnes. Bref j'ai pas vraiment pu poser de questions, donc ce qu'elle est devenue la garce, j'en sais trop rien."

Il écoute ce que dit Vaast et reprend, en s'adressant à Naakim :

- "Hmmm... bon, tu m'plaît, gaillard, alors je vais te donner un truc qui devrait t'aider à rentrer en ville voir ton moribond : cette nuit, c'est le sergent Maleborn qui est de service à la Tour, et il est bien plus coulant que ce fumier de Trevor. J'lui glisserais un mot en ta faveur, et le tour sera joué en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bon, sur ce, je vous laisse, c'est pas tout ça mais faut que j'aille bosser. Je te laisse régler la petite note, le nain, hein ? Allez, à la revoyure."

Sur ce, il quitte la taverne en titubant.

[6 pintes de bière, six sous]

Attendant que l'homme d'armes quitte la taverne je me pressait de feliciter mes compagnons:

Bien joué! Voila notre probleme réglé et j'en suis rassuré, j'avais peur qu'un vulgaire pourceau rascite mette a mal notre importante mission. excusez moi d'avoir été aussi silencieux, je craignait de tout faire capoter avec mon manque de bagou.
Laissez moi payer la note, disons que ce sera ma contribution a la resolution du probleme.

Je sortis 6 sous de ma bourse et les deposait sur la table, le doux bruit des piecettes sur la table attira la jolie serveuse qui s'empressa de les ramasser et de nous remercier pour notre visite.

continuons donc notre mission, rendons nous a la tour est

La fatigue etait insuportable, je ne pouvais m'empecher de bailler, je me sentait géné devant tout ce monde. Tout ce que je voulais a present etait dormir mais ce n'etait pas fini.


Constantine. Nous voila

Ombre. Nous voila

[Tu as enlevé les 6 sous de ta bourse, Moukass ? Et sinon il vous a pas donné une autorisation, il a dit que vous pourriez en avoir une facilement en retournant à la tour pendant la nuit, lorsque ce sera un autre sergent qui gèrera les admissions, et qu'il lui parlera pour qu'il vous en file une sans discuter. Si vous dormez jusqu'au lendemain matin vous êtes entubés]